Tri par catégorie :
Les Études carmélitaines, pionnières en psychologie de la religion
Pionnière de l’ouverture de la pensée religieuse à la psychanalyse, la revue Études carmélitaines fut placée, à partir de 1930, sous la direction du carme Bruno de Jésus-Marie. L’expérience religieuse et mystique y fut notamment abordée par les contributions de psychiatres, psychologues et psychanalystes, tels Pierre Jeannet, Louis Beirnaert ou Françoise Dolto. C’est de manière résolument critique qu’y sont évalués les stigmates de Madeleine Lebouc, les apparitions de Beauraing ou les visions de Thérèse Neumann.
La psychanalyse détruit-elle la foi en Dieu ?
Dans une récente interview, la psychanalyste et religieuse Isabelle Le Bourgeois, qui vient de publier Le Dieu des abîmes. À l’écoute des âmes brisées, explique pourquoi la psychanalyse ne détourne pas de Dieu (comme le suppose souvent à tort) et « peut même favoriser la rencontre avec Dieu »
Lire cette interview » | Télécharger en pdf »
Pour aller plus loin : (suite…)
Psychologie de la mystique
Dans un excellent article, le psychanalyste, psychologue de la religion et théologien Antoine Vergote expose sa pensée, longuement mûrie, sur les dimensions psychologiques et spirituelles de la vie mystique. En voici de larges extraits, pour la première fois traduits en français, concernant plus particulièrement la mystique amoureuse chrétienne et les expériences aux frontières de la mort.
Consulter les extraits de l’article »
Sur les phénomènes mystiques, voir aussi : (suite…)
Épidémie et providence
Sidérés par l’ampleur de l’épidémie qui nous frappe à l’improviste, nous sommes poussés, si nous croyons en Dieu, à mettre en lui notre confiance. Mais sa providence nous protégera-t-elle ? Que pouvons-nous attendre d’elle ? Comment nous y abandonner ? Pour éclairer notre réflexion sur ces questions vitales, voici quelques extraits d’un article sur la providence, suivis d’un lien vers l’article complet et d’un bref enseignement de saint François de Sales sur la façon de vivre la confiance en Dieu.
Conversion, résolutions, confession
En ce temps de Carême, les chrétiens sont invités à progresser dans la conversion à Dieu, tel que Jésus nous le révèle, et à prendre l’une ou l’autre résolution exprimant leur volonté de répondre à cet appel. Deux textes du théologien Xavier Thévenot, bon connaisseur de la psychanalyse, et un autre du théologien et psychanalyste Antoine Vergote peuvent nous aider à comprendre ce qui est en jeu, et à nous orienter avec intelligence et réalisme :
La purification de la mémoire par l’espérance
Comment vivre dans l’espérance, quand surgissent sans relâche de la mémoire les motifs de désespoir gravés en elle par les épreuves de la vie ? Cette question est de première importance, surtout si l’on est envahi de pensées douloureuses, ou tout simplement si l’on désire vivre dans la joie d’une espérance en Dieu profonde et entraînante. Un article récent propose une réponse inspirée de la pensée de saint Jean de la Croix, à la lumière des neurosciences et de la traumatologie. On y apprend notamment, pourquoi il est bon de ne pas s’attacher aux souvenirs, ce qui concerne la mémoire des traumatismes, pourquoi et comment pratiquer l’oubli de soi
L’origine des phénomènes mystiques
Impression de ressentir une présence intérieure, de ressentir l’amour de Dieu, de l’entendre parler, d’être victime de suggestions diaboliques : aujourd’hui encore, certaines personnes sont persuadées de devoir attribuer directement à Dieu ou au démon ces expériences inhabituelles, et impossibles à reproduire par leurs propres forces. Pourtant la psychanalyse, la psychologie et les neurosciences invitent à ne pas écarter l’hypothèse selon laquelle ces phénomènes sont le fruit de processus neuro-psychiques spontanés qui, pour n’être pas reproductibles à volonté, n’en sont pas moins issus du fonctionnement inconscient et incontrôlé de notre appareil psychique. Mais faut-il en déduire que Dieu n’en est aucunement la source ?
Jésus vu par la psychologie
« Jésus de Nazareth sous le regard de la psychologie religieuse » : dans ce grand article maintenant disponible en ligne, Antoine Vergote porte un regard psychologique sur la personnalité de Jésus. Il montre son réalisme humain et religieux, interprète son absence de désir mystique, et souligne notamment qu’il « s’autorise de Dieu pour parler en première personne ». Cette étude sans équivalent est d’un grand intérêt, non seulement à propos de la personne de Jésus, mais de l’essentiel de la foi.
Prière, méditation et vie psychique (4)
Notre série sur les rapports entre prière, méditation et vie psychique se conclut par quelques réflexions concernant la possibilité d’expérimenter la présence de Dieu en soi. Exposées une première fois dans l’ouvrage de Jean-Baptiste Lecuit (auteur de ce site) Quand Dieu habite en l’homme (2010), elles ont été enrichies dans deux articles disponibles sur ce site. Chacun montre comment il est possible de faire une expérience concrète, quoique indirecte, de la présence de Dieu en soi :
Prière, méditation et vie psychique (3)
La méditation est à la mode. Il est démontré qu’elle est bonne pour la santé physique et psychique. La prière est-elle une forme de méditation ? Est-elle d’un tout autre ordre ? Peut-elle profiter des méthodes de méditation ? Est-elle favorable à la santé psychique ou n’est-elle pas plutôt le signe d’une immaturité psychique ? Dans son article « Sources et ressources de la prière » (1981), Antoine Vergote fournit de pénétrantes réponses à ces questions, appuyées sur ses compétences psychanalytiques, psychologiques et théologiques. Ce texte remarquable est désormais gratuitement disponible en ligne, ainsi que l’ouvrage dont il est extrait (La prière du chrétien, Facultés Universitaires Saint-Louis, 1981).
Extraits : (suite…)
Prière, méditation et vie psychique (2)
La méditation est à la mode. Il est démontré qu’elle est bonne pour la santé physique et psychique. La prière est-elle une forme de méditation ? Est-elle d’un tout autre ordre ? Peut-elle profiter des méthodes de méditation ? Est-elle favorable à la santé psychique ou n’est-elle pas plutôt le signe d’une immaturité psychique ? Avec le médecin et théologien Jean-Marie Gueullette, voici la seconde d’une série de publications sur ce sujet, aux frontières du spirituel et du psychique…
Prière, méditation et vie psychique (1)
La méditation est à la mode. Il est démontré qu’elle est bonne pour la santé physique et psychique. La prière est-elle une forme de méditation ? Est-elle d’un tout autre ordre ? Peut-elle profiter des méthodes de méditation ? Est-elle favorable à la santé psychique ou n’est-elle pas plutôt le signe d’une immaturité psychique ? Avec le psychiatre Christophe André, voici la première d’une série de publications sur ce sujet, aux frontières du spirituel et du psychique…
Le péché d’envie à la lumière de la psychanalyse
L’envie est, avec l’orgueil, la luxure ou la colère, l’un des sept « péchés capitaux ». Elle a fort à voir avec ce que la Bible appelle la convoitise. Dans une récente interview, Nicole Jeammet, auteure notamment d’un ouvrage sur les péchés capitaux à la lumière de la psychanalyse, nous éclaire sur les enjeux psychiques et spirituels de « la chose la plus destructrice » que l’envie est à ses yeux. Voici cet article et d’autres documents sur le même sujet : (suite…)
Foi adulte ou infantile ?
Une des principales motivations psychologiques de l’athéisme ou du manque d’engagement dans la vie de foi semble être la peur d’une dépendance infantile à l’égard de Dieu, qu’on se représente plus ou moins consciemment comme une mère ou un père imaginairement agrandis. Pour aider à faire différence entre une foi adulte et une croyance infantile, voici quelques ressources : (suite…)
Connaissance de soi et relation à Dieu
Il peut sembler que la relation à Dieu suppose de s’oublier soi-même, et ainsi, de s’ignorer. Pourtant, les auteurs spirituels chrétiens, avec souvent une grande finesse psychologique, n’ont cessé de décrire le lien intime entre l’une et l’autre. Un article récent (J.-B. Lecuit, « Le lien paradoxal entre connaissance de soi et relation à Dieu ») en donne les raisons, en évoquant le rôle de l’inconscient psychique.