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Articles de Thierry de Saussure (décédé le 7 mai 2019)
Ce mardi 7 mai 2019, Thierry de Saussure est mort. Psychanalyste et théologien protestant suisse, ancien président de l’AIEMPR (Association internationale d’études médico-psychologiques et religieuses), il a publié un ouvrage sur L’inconscient, nos croyances et la foi chrétienne (2009). Certains de ses textes sur foi et psychanalyse sont en libre accès en ligne :
Le péché d’envie à la lumière de la psychanalyse
L’envie est, avec l’orgueil, la luxure ou la colère, l’un des sept « péchés capitaux ». Elle a fort à voir avec ce que la Bible appelle la convoitise. Dans une récente interview, Nicole Jeammet, auteure notamment d’un ouvrage sur les péchés capitaux à la lumière de la psychanalyse, nous éclaire sur les enjeux psychiques et spirituels de « la chose la plus destructrice » que l’envie est à ses yeux. Voici cet article et d’autres documents sur le même sujet : (suite…)
Le désir de Dieu pour l’homme
Il y a deux ans paraissait l’ouvrage Le désir de Dieu pour l’homme. Une réponse au problème de l’indifférence, dont certaines sections sont consacrées au rapport entre désir de Dieu et psychisme (voir les extraits ci-dessous). À l’occasion de cet anniversaire, voici un résumé détaillé de l’ouvrage »
La figure paternelle selon la foi et la psychanalyse (suite)
Voici d’autres textes d’Antoine Vergote sur la figure paternelle des points de vue de la foi et de la psychanalyse, en complément du précédent article publié sur Théologie & Psychanalyse : (suite…)
La figure paternelle selon la foi et la psychanalyse
Antoine Vergote synthétise sa pensée au sujet de la figure paternelle au regard de la psychanalyse, de la psychologie de la religion et de la théologie dans un article de 2006, maintenant disponible sur ce site . Il y situe « la paternité dans la structure de la famille, car c’est là qu’elle a son fondement et sa fonction ». Il y analyse ensuite « les dimensions d’une paternité qu’il détermine comme symbolique ». Il porte ensuite son attention « aux rapports conflictuels inhérents à la position du père ». Cet ensemble contribue « à élaborer le sens du terme père par lequel, à la suite de Jésus, les chrétiens s’adressent à Dieu ».
La foi en psychanalyse
Comment la foi est-elle mise à l’épreuve par la psychanalyse ? Est-elle nécessairement détruite par elle ? Peut-elle s’en trouver approfondie ? Voici quelques ressources pour répondre à ces questions avant tout existentielles, qui peuvent intéresser aussi les personnes qui n’ont pas l’expérience de la foi ou de la psychanalyse.
Psychologie et théologie du bonheur
Dans quelle mesure psychanalyse et théologie peuvent-elles nous éclairer sur le bonheur ? Voici quelques ressources à ce sujet : un cours de Nicole Jeammet, des textes de Freud, Antoine Vergote, Jean-Marc Ferry, etc.
Foi adulte ou infantile ?
Une des principales motivations psychologiques de l’athéisme ou du manque d’engagement dans la vie de foi semble être la peur d’une dépendance infantile à l’égard de Dieu, qu’on se représente plus ou moins consciemment comme une mère ou un père imaginairement agrandis. Pour aider à faire différence entre une foi adulte et une croyance infantile, voici quelques ressources : (suite…)
Connaissance de soi et relation à Dieu
Il peut sembler que la relation à Dieu suppose de s’oublier soi-même, et ainsi, de s’ignorer. Pourtant, les auteurs spirituels chrétiens, avec souvent une grande finesse psychologique, n’ont cessé de décrire le lien intime entre l’une et l’autre. Un article récent (J.-B. Lecuit, « Le lien paradoxal entre connaissance de soi et relation à Dieu ») en donne les raisons, en évoquant le rôle de l’inconscient psychique.
Phénomènes mystiques et psychologie
Les extases, visions ou paroles intérieures sont-elles causées par le seul fonctionnement neuropsychique, ou par Dieu, ou par les deux ? Quels sont les enjeux spirituels de ces phénomènes ?
Les ressources mises en ligne pour aider à trouver une réponse à ces questions sont rassemblées sur une nouvelle page de ce site :
Les phénomènes mystiques, naturels ou surnaturels ?
Les visions, paroles intérieures, extases et autres phénomènes décrits par les mystiques ou parfois par les croyants « ordinaires » sont-ils d’origine surnaturelle, ou naturelle (qu’elle soit pathologique ou non) ? Dans son grand ouvrage Guidelines for Mystical Prayer, la carmélite anglaise Ruth Burrows répond à cette question importante pour toute personne s’intéressant à la vie spirituelle. En voici des extraits traduits en français : (suite…)
La vie spirituelle dépend-elle du psychisme ?
Jean-François Catalan, Jésuite, ancien professeur de psychologie (Institut catholique de Paris et Centre Sèvres), docteur en philosophie, est l’auteur d’ouvrages consacrés aux rapports entre foi et psychologie, tels que Expérience spirituelle et psychologie (1993), L’homme et sa religion. Approche psychologique (1994), Dépression et vie spirituelle (1996). Un certain nombre de ses articles sont disponibles en ligne, mais pas gratuitement. Voici tout de même, en accès libre sur ce site, la troisième partie de son long article « Psychisme et vie spirituelle » paru dans le Dictionnaire de spiritualité : « III. La vie spirituelle dépend-elle du psychisme ? »
Athéisme de la psychanalyse ?
Freud affirmait la neutralité de la psychanalyse à l’égard de la croyance religieuse, mais il était athée et se recommandait, dans sa critique de la religion, de Voltaire, Feuerbach ou Nietzsche. Il pensait avoir, par la psychanalyse, ajouté « quelque fondement psychologique à la critique de [c]es grands devanciers ».
La foi est-elle compatible avec la psychanalyse ? Pour approfondir cette question, voici des textes désormais disponibles en ligne sur ce site : (suite…)
Maturation affective et foi
Dans son article « De l’idole à l’icône. Maturation affective et foi chrétienne » (1991), Xavier Thévenot chercher à « penser la distinction entre une bonne et une mauvaise régulation de la vie affective dans la vie spirituelle, en recourant à la différence entre l’idole et l’icône. Une vie affective s’égare et aliène, si elle se vit sous le mode idolâtrique » (c’est-à-dire les réalités de la foi sont traitées, de façon narcissique, comme « des miroirs du rêve de toute-puissance qui habite le sujet »). « Elle s’épanouit et libère, si elle se vit sous le mode de l’attachement à une icône » (une image vraie de Dieu).
Miracle ou guérison psychosomatique ?
Dans son article « Le miracle et les guérisons » (1995), Xavier Thévenot propose une approche psychologique et théologique des guérisons dites « miraculeuses » : du côté de la culture scientifique, écrit-il, « on repousse de plus en plus l’idée de guérison inexplicable qui est au départ de toute reconnaissance de miracle par un évêque ». C’est pourquoi il réfléchit « sur la façon dont on peut poser la question des rapports entre la foi chrétienne, la psychosomatique, la guérison et le discernement du miracle ».