La foi en Dieu, une question de plaisir ?
Le pape François et la psychanalyse

Dans cet article de 1993 disponible en ligne sur ce site, Antoine Vergote expose et défend sa conception de la psychologie de la religion. Selon lui, celle-ci « n’a ni la tâche ni la compétence de construire une théorie concernant l’essentiel de la religion ou son origine ».  « Elle commence par observer le fait que certains sujets se réfèrent à une religion et que la religion est toujours trop complexe pour être interprétée comme relevant d’un système de pensée ou comme stratégie d’adaptation au monde. En psychologie de la religion, les hypothèses de travail purement intellectualistes ou fonctionnalistes ne sont jamais pertinentes. La psychologie étudie les désirs, émotions et représentations sous-jacents et largement préconscients entrant en jeu dans les rencontres avec des signifiants religieux et déterminant conditionnellement la façon dont chacun  construit sa propre réponse. Les signifiants religieux — les symboles, les métaphores, les mots “Dieu” ou “créateur”, etc. — sont eux-mêmes multidimensionnels, et les désirs, émotions et représentations intérieurs du sujet sont surdéterminés. Ils ne sont pas dans une harmonie intérieure et pour cette raison se modifient en fonction des expériences vécues et, pour une personne religieuse, en fonction de différentes gratifications et déplaisirs religieux. Étudier les changements que représentent les expériences conflictuelles et leur résolution momentanée est la meilleur façon de saisir les représentations, émotions et structures sous-jacents qui sont (co)responsables des états observés de religion ou de non religion » (traduction libre de la conclusion de l’article)

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Deux ans plus tard, Vergote a précisé sa conception, en réponse à des commentaires d’autres psychologues de la religion

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