Pionnière de l’ouverture de la pensée religieuse à la psychanalyse, la revue Études carmélitaines fut placée, à partir de 1930, sous la direction du carme Bruno de Jésus-Marie. L’expérience religieuse et mystique y fut notamment abordée par les contributions de psychiatres, psychologues et psychanalystes, tels Pierre Jeannet, Louis Beirnaert ou Françoise Dolto. C’est de manière résolument critique qu’y sont évalués les stigmates de Madeleine Lebouc, les apparitions de Beauraing ou les visions de Thérèse Neumann.
À partir de 1935, Bruno de Jésus-Marie organisa des Journées de psychologie religieuse, auxquelles participèrent des psychologues de la religion de divers pays européens, et dont les actes furent publiés dans la revue : Douleur et stigmatisation (1936) ; Illuminations et sécheresses (1937) ; Nuit mystique (1938), etc. Le numéro sur Satan (1948, 666 [!] pages) fut particulièrement remarqué.
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