Dans une récente livraison des Recherches de Science Religieuse (RSR), un premier bulletin critique d’anthropologie théologique.
Y sont recensés des ouvrages de Thomas Pröpper, Luis F. Ladaria, etc.
(Lire la recension de l’anthropologie théologique de Ladaria »)
Lire l’introduction du bulletin :
L’inauguration de ce bulletin d’anthropologie théologique suit heureusement de près deux événements éditoriaux en ce domaine : l’un, de portée internationale, est la parution très attendue de la monumentale Theologische Anthropologie de Thomas Pröpper ; l’autre, survenu lui aussi en 2011, est la traduction en français de l’Antropología teológica de Luis F. Ladaria (1983), qui vient combler le manque de manuel d’anthropologie théologique dans l’espace francophone. En raison de leur importance, de leur caractère synthétique et de leur ampleur, une place significative est accordée à ces deux ouvrages dans ce premier bulletin, qu’il convient d’ouvrir par une présentation succincte de son objet. Si Rahner prône en 1957 l’élaboration d’une anthropologie théologique unifiée (« Anthropologie, theologische A. », LThK, 1), celle-ci ne voit le jour que dans les années post-conciliaires, avec l’ouvrage princeps de M. Flick et Z. Alszeghy : Fondamenti di una antropologia teologica (1970). La nouvelle discipline regroupe des questions autrefois dispersées : celles de l’être humain créé à l’image de Dieu en vue de la communion avec lui (anthropologie théologique fondamentale), du péché et du péché originel, de la grâce et des vertus. L’eschatologie, dans la mesure où elle concerne l’accomplissement ultime de l’être humain, est considérée ici comme relevant de l’anthropologie théologique, même si ce rattachement n’est pas unanimement reconnu. Parmi les réalisations les plus marquantes, mentionnons, outre les deux ouvrages signalés en commençant, l’Anthropologie in theologischer Perspektive de W. Pannenberg (1983), Frei sein aus Gnade. Theologische Anthropologie, d’O. H. Pesch (1983), les ouvrages de J. L. Ruiz de la Peña (notamment Imagen de Dios. Antropología teológica fundamental, 1988 ; El don de Dios. Antropología teológica especial, 1991 ; La otra dimensión. Escatología cristiana, 1986) ou, plus récemment, l’Antropologia teologica de F. G. Brambilla (2005), le Grundriss theologischer Anthropologie d’E. Dirscherl (2006), Das Säugetier von Gottes Gnaden, d’Ulrich Lüke (2007), et la Theological Anthropology de M. Cortez (2010). Bien entendu, d’importants développements anthropologiques sont proposés dans les grandes synthèses dogmatiques de Balthasar (Theodramatik, II, 1 et 2, 1976 et 1978), Rahner (Grundkurs des Glaubens, 1976), Pesch (Katholische Dogmatik aus Ökumenischer Erfahrung, I.2 et II, 2008 et 2010) ou G. Siegwalt (Dogmatique pour la catholicité évangélique, IV, 1 et 2, 2004 et 2005).
I. Ouvrages généraux (1-3)
II. Anthropologie théologique fondamentale (4-6)
III. Grâce (7-9)
IV. Eschatologie (10)
Tri des articles par catégorie