Psychologie des croyances

Le terme croyance correspond à des réalités psychologiques distinctes : penser que le monde est juste, croire en sa valeur, en Dieu, au Père Noël, aux extraterrestres, aux zombies, etc. Dès lors, sommes-nous tous croyants ? Tout dépend de ce à quoi nous nous référons.

Pour apprendre, les enfants doivent croire ce que leur entourage leur raconte. Mais ils savent très bien sélectionner les informateurs les plus fiables !

La tendance à la religiosité serait liée à deux traits de caractère, l’amabilité et l’esprit consciencieux, eux-mêmes partiellement déterminés par les gènes.

Nous croyons parfois une information que nous ne pouvons pas vérifier. De quelle façon notre jugement peut-il être mis en défaut ? La psychologie de la crédulité livre des réponses.

Nous avons tendance à attribuer aux autres nos pensées, mais, simultanément, nous pouvons aussi nous laisser « contaminer » par celles des autres. La frontière entre soi et l’autre est ténue et se dissout parfois.

Nous croyons implicitement en un monde juste. De quoi favoriser l’altruisme et réduire l’agressivité… mais aussi dévaloriser les victimes, car, dans un monde juste, chacun n’a que ce qu’il mérite !

En octobre 2010, l’institut Ipsos du Canada posait cette question aux adultes de plusieurs pays dans le monde. Les résultats sont sans appel : la plupart des individus croient en un ou plusieurs dieux. Sauf en Europe occidentale – France, Grande-Bretagne, Espagne, Suède, Allemagne –, au Japon et en Chine, où de nombreuses personnes ne croient en aucun être supérieur.

Presque la moitié des Français pensent que croiser un chat noir porte malheur… Mais ils se disent non superstitieux ! Les psychologues ont identifié les causes, liées à la nature humaine, de telles croyances.

L’être humain est incapable de concevoir ce que représente l’absence de conscience. C’est une des raisons pour lesquelles il imagine souvent une « vie après la mort ».

La fin du monde n’a pas eu lieu en 2012. Mais comment certains ont-ils pu croire à l’incroyable ? Et comment les « survivalistes » ont-ils vécu le premier matin après leur Apocalypse ?

Les miracles sont juste des événements improbables – mais pas impossibles – qui finissent toujours par se réaliser, spontanément et par hasard.

Que ressent un enfant qui cesse de croire au Père Noël ? Quel rôle jouent les camarades, les instituteurs ou les parents dans cet abandon de croyance ?

Les personnes croyantes ou tournées vers la spiritualité ressentent davantage d’émotions positives et sont plus heureuses. Seraient-elles plus perméables à ce type d’émotions ?

Pour distinguer une religion d’une secte, les chercheurs ont défini des critères de « dangerosité ». Au-delà d’un certain nombre de ces critères, un groupe religieux commence à devenir sectaire.