Interprétation du langage religieux
Articles de J.-B. Lecuit

Psychanalyse De nouvelles études scientifiques tendent à prouver la plus grande efficacité à long terme des thérapies psychanalytiques par rapport aux autres thérapies.

Cela est expliqué dans Therapy wars: the revenge of Freud, article publié en 2016 dans le journal britannique The Guardian.

Voici quelques unes des études concluant à l’efficacité des thérapies psychanalytiques :

Solms M., « The scientific standing of psychoanalysis », BJPsych Int, 15/1 (2018) 5-8

« Frontolimbic neural circuit changes in emotional processing and inhibitory control associated with clinical improvement following transference-focused psychotherapy in borderline personality disorder » Psychiatry and Clinical Neurosciences, 70 (2016) 51–61.

« Pragmatic randomized controlled trial of long-term psychoanalytic psychotherapy for treatment-resistant depression: the Tavistock Adult Depression Study », World Psychiatry 14 (2015) 312–321. (Voir aussi une présentation de cet article : Psychoanalytic psychotherapy can help depressed patients where other treatments fail)

« Recognition of Psychotherapy Effectiveness: the American Psychological Association Resolution », Psychotherapy, 50 (2013) p. 102-109.

« Psychodynamic Therapy Meets Evidence-Based Médicine: a Systematic Review Using Updated Criteria », Lancet Psychiatry, 2 (2015) 648-660.

Sur la validité de la psychanalyse et ses conditions d’appréciations, voir Sigmund Freud : « Les assertions de la psychanalyse reposent sur un nombre incalculable d’observations et d’expériences, et seul celui qui répète ces observations sur lui-même et sur d’autres est engagé sur la voie menant à un jugement personnel », préface de l’Abrégé de psychanalyse (1938) et cet article d’Antoine Vergote sur l’épistémologie de la psychanalyse, dans lequel il écrit notamment :

L’écoute de la parole en libre association dans la situation analytique, constitue une technique d’observation originale et ses résultats ne sauraient pas être vérifiés ou falsifiés par d’autres procédés.

ce n’est ni aux autres psychologues, ni aux analystes du langage ordinaire, ni aux phénoménologues qu’il appartient d’examiner la validité scientifique de la psychanalyse. Pareille tâche revient à l’épistémologue qui, en se plaçant à l’intérieur de la démarche psychanalytique, examine le rapport entre la préconception hypothétique, la mise en œuvre de la technique qui s’en inspire, la collecte des observations, la construction des concepts théoriques interprétatifs, les nouvelles observations que ces dernières rendent possibles. Cet immense travail ne peut évidemment pas se faire en une heure de temps

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